IliasSorti le 3 Juillet dernier en marge de la Japan Expo, le tome 19 de Dreamland sobrement intitulé « Anus », marque la fin de l’arc céleste ainsi que de la première partie du manga.
« Terrence Meyer est un jeune lycéen glandeur et maladroit. Un soir, en plein cauchemar, il va surpasser sa peur du feu et s’éveiller en Dreamland, le monde des rêves. Devenu Voyageur (les seuls être humain conscient de ce monde parallèle), Terrence va découvrir ce vaste monde et vivre nombreuses aventures. Avec ses compagnons d’infortune, il va former un groupe qui un jour gravera son nom dans la légende. »
La fin d’une ère
Clap de fin pour cet arc riche en rebondissements qui aura duré un sacré bout de temps. Ce dernier volume voit ses intrigues majeures se conclurent, pendant que de nouvelles se créent, dans ce qui se veut être la fin d’une ère et l’aube d’une nouvelle. En effet, c’est par cette ultime bataille que les personnages délaissent le passé, symbolisé par Typhon, relique de l’ancienne époque ainsi que la quasi-totalité des seigneurs morts au combat pour changer le futur et ainsi, aller de l’avant.
Graphiquement, il n’y a rien à redire. Reno Lemaire qui s’était lancé dans l’aventure avec un coup de crayon assez perfectible, a su au fil des années parfaire son dessin pour le rendre de plus en plus fluide et épuré, pour le grand bonheur des lecteurs. C’est avec plaisir que l’on découvre le dynamisme des plans et des personnages du manga. On appréciera aussi le soucis du détail qui est apporté à chaque case.
Enfin du côté des personnages il nous tarde de voir ce qui se passera par la suite. Entre la déchéance de certains, l’alliance et l’avènement d’autres, les nombreuses pertes subies, ceux dont la situation reste floue, on peut dire que les cartes sont complètement redistribuées, signe qu’une nouvelle ère s’annonce.
En attendant le prochain volume qui arrivera surement l’an prochain, les dix-neufs volumes sont disponibles aux éditions Pika.
