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Pokémon Épée & Bouclier : DLC 1 – Promesse tenue ?

Game Freak l’avait annoncé lors d’un Pokémon Direct au début de cette année 2020, l’opus de Pokémon Épée et Bouclier ne suivra pas le modèle d’une 3ème version du jeu comme les anciens, mais celui d’un pass d’extension. Nous allons ici nous pencher sur la première extension, intitulée L’île solitaire de l’Armure, qui est sortie le 17 juin dernier. Est-ce qu’il vaut le coup ? Sauve-t-il cet opus Pokémon pour ceux ne l’appréciant pas à la base ? Voici donc notre petit test dessus !

Les Pokémon d’Isolarmure

Pour commencer, forcément, les Pokémon rajoutés dans le Pokédex représentent le 1er point positif, avec un Pokédex pour Isolarmure (l’île où se déroule le DLC) de 211 Pokémon, dont 103 qui font leur retour. Par contre, ce qui est regrettable c’est que les légendaires qui sont censés revenir, sont tous dans la prochaine extension pour aucun dans celle-ci.

Quand on arrive sur l’île, on fait face à une zone de jeu très jolie et diversifiée. On a des lieux sur l’eau, sur la plage, dans des marais, dans des plaines, dans une forêt, dans une montagne, dans un désert, etc. et on peut-être heureux de voir que les transitions entre chaque zone sont bien gérées. Surtout, bien que cela ne révolutionne rien, on peut être agréablement surpris par le bon sentiment de liberté procuré, notamment renforcé par le côté île, qui ne donne pas un sentiment d’aire de jeu dans une « cage », et où on voit qu’on peut aller très loin sur toute l’étendue d’eau l’entourant. Malheureusement, Game Freak a toujours du mal a régler les problèmes de frame rate dans ce genre de zone un peu open world, surtout quand on active internet, ce qui rajoute les joueurs présents sur l’île.

Comme cela avait été dit dans la communication autour de l’extension, on a le droit à une toute nouvelle histoire annexe qui va nous guider sur tout Isolarmure. Nous devenons donc le disciple du dojo de Mustar, ancien maître de la ligue de Galar, et ayant déjà entraîné Tarak, lui aussi ancien maître une fois que l’avez battu. D’ailleurs, petit point négatif, sauf sur la fin, le scénario ne prend pas en compte que le joueur puisse déjà être le maître de la ligue. Dit comme ça ça ne paraît pas grand-chose, si ce n’est une envie de gonfler son ego, mais dans les faits, ça rend certaines situations un peu illogiques vu que le jeu de base met déjà bien l’accent pour montrer que tout le monde connaît le maître et à quel point il est important dans Galar.

Même si c’est une île annexe, elle fait tout de même partie de la région, et il serait étonnant que les gens vivants là-bas n’aient aucune information de cette dernière ou du reste du monde. De ce fait, quand on voit un bon paquet de personnages être étonnés par le talent qu’on peut montrer en tant que dresseur, et se demandant même plusieurs fois qui le joueur est, nous voyant un peu comme un sorte de petit prodige inconnu, ça fait un peu bizarre, surtout pour Mustar, vu que le joueur est celui qui a vaincu son disciple Tarak.

Bref, pour revenir sur la quête en elle-même, elle n’est pas très longue en soit, mais les idées incluses dedans sont plutôt cool. Par ailleurs, le dojo de Mustar l’est tout autant, et il est notamment possible de l’améliorer avec la monnaie en watts, un peu sous-exploitée à la base, qui dans cette extension est beaucoup plus mise en avant.

Petit ours brun

Lors de notre quête nous obtiendrons Wushours, le nouveau Pokémon central de l’extension, qui via deux tours d’entraînements différentes, peut évoluer soit avec un double type combat-eau, soit avec un combat-ténèbres, des doubles types assez rares.

Également, selon la version, un nouveau rival fait son apparition, s’agissant soit de Saturnin dans Bouclier, un spécialiste du type Psy, ou alors de Sophora dans Épée, une spécialiste du type poison. Ce test ayant été réalisé avec la version Épée, Sophora était donc celle automatiquement choisie, mais les deux rivaux se ressemblent pas mal. Que cela soit par son design, sa personnalité, ou son petit développement, elle marque beaucoup, en apportant une petite touche à la quête autour du dojo, qui l’aurait rendu plus fade sans elle.

Une nouvelle fonctionnalité dans le dojo fait aussi son apparition, c’est la maxi soupe. Elle a un effet qui était très attendue, vu qu’elle donne la possibilité aux Pokémon pouvant avoir une forme gigamax d’y avoir désormais accès. D’ailleurs, de nouvelles formes attendues ont été ajoutées, comme celles de Tortank et de Florizarre, des starters de Galar, de Shifours, etc.

Des nouveautés en veux-tu en voilà

Par dessus tout ça, l’extension réserve une grosse surprise à laquelle personne ne s’attendait : c’est le retour du Pokémon suiveur ! On peut donc avoir le Pokémon en tête de notre équipe qui sort de sa Pokéball pour pouvoir voyager littéralement à nos côtés. C’est un très bonne chose qu’ils n’en aient pas parlé, on est rarement surpris de nos jours. Bon par contre, selon les Pokémon, il y a quelques problèmes d’animations, et il n’est pas possible d’avoir cette fonctionnalité hors de l’île, espérons que cela soit corrigé à l’avenir. De plus, si vous n’aimez pas cette fonctionnalité, il est même possible de la désactiver.

Enfin, il y a toutes les autres nouveautés à côté, comme les nouvelles attaques plutôt chouettes, surtout en stratégie ; les nouvelles tenus et accessoires, notamment celle du dojo ; la possibilité de changer de vélo, ainsi que la tenue qui va avec ; le retour des noigrumes, avec un nouveau système permettant pas seulement de créer des Pokéballs, mais d’autres objets ; ou encore, le jeu des 151 Taupiqueur à trouver sur la carte, qui donne de plutôt bonnes récompenses, et où on ressent aussi bien l’inspiration pour les Korogu dans The Legend of Zelda : Breath of the Wild.

Verdict : en résumé, il y a pas mal de positif qui ressort de cette 1ère extension de Pokémon Épée & Bouclier. En prenant le contenu comme il est, on passe un très bon moment dessus. Comptez quelques heures pour finir le scénario, puis une bonne dizaine supplémentaire pour le Pokédex. D’ailleurs, il est possible que tout ce qui ait été rajouté via ce DLC vaut déjà plus que certaines autres 3èmes versions d’opus Pokémon qu’on a déjà eu. Après, le gros défaut, c’est un problème de fond, c’est qu’il y a toujours la sensation que beaucoup aurait dû être dans le jeu de base, ou dans des mises à jour à gratuites.