“Si vis pacem, para bellum”
Si tu veux la paix, prépare la guerre, cette phrase résume correctement le troisième film de la saga John Wick sortant ce mercredi 22 mai au cinéma, mais dont des avants-premières ont été projetées dans certains UGC de Paris. Ce troisième opus se déroule juste après la fin du deuxième film, l’action est directement présente avec John profitant de l’heure accordée par Winston pour se soigner et se préparer à son excommunication des hôtels Continental, perdant les faveurs qui allaient avec.
Ce film est fidèle à sa réputation. La violence est donc au rendez-vous, entre œil perforé, membres coupés et morsures de chiens à l’entrejambe. Cependant, le scénario est un peu plus poussé que dans les deux opus précédents, nous introduisant l’entité et les personnages de La Grande Table, organisation s’occupant de la bonne application des règles, agissant comme le gouvernement de l’ombre, en même temps juges, jurés et bourreaux des assassins de cet univers. C’est vers eux que John se tournera afin de regagner ses privilèges et sa vie d’autrefois. Néanmoins, afin de voir son honneur rétabli, il doit tuer Winston, son ami, chose qu’il refuse débutant ainsi la guerre avec l’organisation de La Grande Table, sûrement centrale dans le quatrième opus teasé en fin de film.
Encore une fois, les musiques sont très bonnes, calmes dans les moments de préparations, passant à un style plus électro et rapide lorsque l’action commence, pouvant rappeler le paterne des jeux Payday où le personnage de John Wick fut introduit. L’image quant à elle est bien sûr sombre pour permettre des mises en scènes plus spectaculaires et nous rappelant l’horreur qu’a John Wick à être de retour. La direction caméra est splendide, les scènes d’action sont tournés avec la patte du réalisateur Chad Stahelski, très dynamique grâce aux acteurs, mais aussi grâce aux caméras se déplaçant librement dans le champ, sans jamais donner une impression de tournis. Le film est truffé de références, notamment la course poursuite à moto ou encore la scène dans le palais des miroirs, inspirés respectivement de The Villainess et de Opération Dragon.
John Wick 3 est une très grande réussite et un exemple pour les films du même genre, alliant histoire avec la jeunesse du tueur biélorusse au surnom de Baba Yaga (le Croquemitaine, en équivalent français) et d’action brute, Chad Stahelski réalise un coup de maître pour ce troisième film de cette sage maintenant culte.
Sorti le 22 mai au cinéma