L’affrontement contre le démon, et pour le salut du royaume de Clover touche enfin à sa fin, l’occasion pour revenir dessus ainsi que sur la série dans sa globalité. C’est l’heure de faire le bilan !
“Lumiel, le tout premier Empereur-Mage, est revenu à la vie grâce à la magie de Nero. Ensemble, ils rejoignent la bataille et sont rapidement suivis par Licht, le chef des Elfes. Aux côtés de ces nouveaux alliés, Asta et Yuno s’engagent à corps perdu dans une bataille transcendant l’espace-temps ! Mais le combat gagne en intensité et le pouvoir du démon semble-sans limites… Parviendront-ils à briser cette chaîne de haine et de désespoir ?!”
Si l’on devait donner un avis à cette fin d’arc, ce dernier serait plutôt… mitigé.
Comme d’habitude, Black Clover ne parvient toujours pas à surprendre, c’est le constat que nous avons dans ce tome, ainsi que ceux l’ayant précédé. On pourrait prendre par exemple, le cas de la gigantesque volte face des antagonistes à la fin de cet arc, Aube Dorée comme Elfes, car en plus de prolonger le constat de ce manque cruel d’originalité, elle aggrave les choses puisqu’elle vient balayer le peu d’enjeux et de conséquences déjà présents. Vient s’ajouter à cela leur repentance et des résurrections sorties tout droit du chapeau d’un magicien. Absolument rien ne va plus !
Néanmoins, bien que redondante et peu originale, cette série n’est pas pour autant dénuée de qualités. En effet, Black Clover est un manga clivant et qui divise l’avis global des lecteurs, entre des gens qui n’aiment pas, mais aussi des gens qui aiment bien évidement, sinon il ne se vendrait pas aussi bien.
Black Clover, dans ce volume comme dans la plupart, arrive à se montrer à la hauteur en nous offrant un spectacle toujours aussi grandiose, que ce soit quand vient le moment de la bagarre, comme lors des moment plus calmes. Yuki Tabata sait parfaitement comment séduire le lecteur en le gratifiant de son trait pour le moins spectaculaire, pour ne pas dire exceptionnel. Un opium bien enivrant, qui aura pour mérite de nous retourner de bien des choses.
Oui car ce sur ce point, Black Clover fait très bien le café, ce dernier nous livrant à chaque passage un univers et des personnages mouvants, existants et excitants, quelque chose, qui nous prend aux tripes. En refermant ce tome, il ne serait pas étonnant que vous sentiez quelque chose en vous. Cette chose, c’est l’esprit shonen, l’effet Black Clover !
Enfin, pour revenir au contenu du volume, ce dernier marque la fin des malheurs du royaume de Clover, un royaume désormais exorcisé de ses vieux démons, prêt à faire table rase du passé pour recommencer tout à zéro.
Cependant, il ne marque pas la fin des aventures d’Asta, car notre petit magicien ne nous a pas encore montrer tout son arsenal. Oui le démon dans le grimoire, c’est bien à toi que l’on parle ! Puis, il semblerait que de nouveaux ennemis, bien plus proches du royaume que l’on pourrait croire, lui veulent du mal. Mais qu’est-ce que l’auteur nous réserve ? En tout cas, c’est l’occasion pour lui de montrer s’il sera apprendre de ses anciennes erreurs, l’occasion de relancer le manga, et les dés par la même occasion.
Au final, le bilan s’annonce, comme dit précédemment, bien mitigé. Black Clover peinant à être surprenant à mesure qu’il avance, néanmoins, ce dernier comporte quand même des qualités indéniables, qui ne manqueraient pas d’être dévoilés au grand jour. Mais pas de panique, car le manga n’est pas encore fini, l’aube d’une nouvelle aventure se présage ! Une série à retrouvez chez Kazé.