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Iruma à l’école des Démons Tome 2 – Un amour démoniaque

Iruma à l’école des Démons est un shonen d’Osamu Nishi. Paru en 2017 au Japon, la série compte 18 tomes et est toujours en cours. En France, le tome 2 est disponible chez nobi nobi depuis le 14 octobre dernier.

Le malheureux Iruma a été vendu par des parents cupides à un démon qui le gâte comme son petit fils. Une nouvelle vie commence pour lui à l’école des démons, où personne n’a jamais vu d’humain mais tout le monde rêve d’en dévorer un ! Dans sa nouvelle école, le pauvre Iruma ne cesse bien malgré lui de s’attirer des attentions malvenues. La dernière en date est celle de la présidente du Conseil des élèves, qui le soupçonne d’être un humain !

Dans le tome précédent, nous faisions la rencontre d’Iruma, un jeune humain qui ne sait pas dire non ! Résultat des courses, ce dernier se retrouve adopté par un démon du nom de Sullivan qui n’est autre que le Proviseur de l’Ecole des démons ! C’est en cachant sa nature d’humain qu’Iruma essayera de se faire une place dans cette école rocambolesque aux côtés de ses deux nouveaux amis : Alice Asmodeus, un puissant démon d’une lignée noble et Clara Valac, une démone originale. Après avoir passé une épreuve visant à déterminer leur rang, Iruma a pioché un anneau étrange… quels en sont les effets ? Quel sera donc le rang d’Iruma ?

Le deuxième tome reprend sur ses interrogations et nous donne la réponse : Iruma a pioché la bague gloutonne, un rare artéfact qui se nourrit de la magie de son détenteur et de celle des autres si son appétit n’est pas rassasié ! Parce que cet artefact ne peut déterminer le rang d’Iruma, il est décidé qu’Iruma aura le rang le plus faible : un Aleph ! Son désir de passer inaperçu est alors réduit à néant, surtout lorsque le Bureau des Élèves fait son entrée pour rendre visite aux nouveaux élèves lors du cours de « biologie infernale »… Iruma avait pour consigne de faire pousser une fleur en utilisant la magie ; parce que sa bague est trop puissante, il ne s’est pas contenté d’une petite fleur mais d’un cerisier entier !

Seulement… les cerisiers n’existent pas en Enfer. La nature étrangère de l’arbre alerte alors Amélie Azazel, Présidente du Bureau des Élèves, sur l’identité d’Iruma : il n’est autre qu’un humain ! La jeune fille décide de le confronter en utilisant de rares livres qui prouvent l’existence des humains : des shojos ! Iruma sera contraint de lui en faire la lecture, et parce qu’Amélie est totalement fan du manga, elle abandonnera sa quête, mais développera un intérêt amoureux envers Iruma ! En échange de sa lecture, Amélie motive Iruma à trouver sa propre ambition, en commençant d’abord par améliorer son rang : c’est pourquoi lui et sa classe devront jouer au boulet meurtrier (qui n’est autre qu’une balle aux prisonniers) !

Inquiet de ne pas réussir, Iruma s’adonne à un entraînement assidu avec d’abord Alice, son fidèle butler, puis son grand-père chéri, Sullivan, aux pouvoirs étonnement surpuissants ! Arrivé au jour de l’épreuve, Iruma doit transformer sa peur en excitation s’il veut pouvoir augmenter son rang, sous les yeux ébahis de toute l’école… et d’Amélie !

Ce deuxième tome de Iruma à l’école des Démons nous réconcilie avec le premier qui laissait une très grosse dominante comique, avec un cliffhanger qui laissait l’espoir d’un scénario plus construit. Le scénario commence à se construire avec notamment la question de savoir si Iruma sera ou non démasqué : la pression monte sur le jeune garçon qui voulait à tout prix passer inaperçu ! Cette situation « d’agent double » est très prenante, d’autant plus que les personnages entourant notre héros sont démesurés et hauts en couleur.

Pour un manga comique, la dose d’humour doit rester mesurée pour ne pas abuser du genre. Sur ce point, Osamu Nishi fait un travail extrêmement qualitatif en jouant à la perfection sur les situations et les personnages : l’attention portée à la personnalité de chacun est minutieuse et paye ses fruits ! De plus, l’introduction de « livres sacrés » sur les humains qui ne sont autres que des Shojos est très drôle, puisqu’Amelie voit les humains à travers le portrait très romantique d’un manga et essaye de les détecter en fonction de clichés romancés. C’est très bien pensé ! Les dessins sont eux tous très dynamiques et le manga garde son visuel très attrayant ! C’est vraiment réussi.

Le tome 3 est disponible depuis le 18 novembre en librairie, lequel a aussi fait l’objet d’une critique ici !