Le 27 juillet 2022, Crunchyroll a annoncé via ses différents médias sa séparation avec la plateforme Animation Digital Network (anciennement Anime Digital Network), aussi connue sous le nom ADN.
Crunchyroll devient le premier diffuseur en France
Dans une optique d’unification de ses marques mondiales, Crunchyroll a pris cette décision laissant ainsi la propriété intégrale à Média-Participation. Cette nouvelle vient compléter les différentes annonces faites par l’entreprise pour le marché européen courant 2022.
Depuis son rachat en 2021 par Sony, le géant américain n’a cessé de se développer en proposant toujours plus de nouveautés sur le marché français. Sa fusion avec Wakanim et Kazé lui ont ainsi permis d’étoffer son catalogue et ses horizons. Les fans de la série Haikyuu !! peuvent par exemple retrouver depuis quelques jours les aventures d’Hinata en VF.
La Plateforme ADN
Lancée en 2013 sous la forme d’un partenariat entre Crunchyroll (VIZ Media Europe à l’époque) et Média-Participation (Citel/Kana Home), ce dernier est aujourd’hui actionnaire à 100% de l’entreprise française.
En plus de classiques de l’animation japonaise, ADN soutient la production nationale en participant par exemple à la création de l’anime Dreamland en co-production avec Ellipse Animation et La Chouette Compagnie. Son catalogue propose de nombreux titres pour les ado-adultes qui continue sans cesse de s’étoffer (One piece, Bleach, Les aventures de Tintin, Tokyo Mew Mew…).
Ce nouveau positionnement a ainsi entraîné son changement de nom pour Animation Digital Network, plus représentatif de son offre actuelle.
Enfin, la plateforme souhaite également être plus proche de l’environnement en prêtant une grande attention à son emprunte carbone. Pour se faire, un profil « écolo » sera notamment mis à la disposition de ses utilisateurs. Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, l’entreprise française se doit donc de trouver les bonnes armes pour se démarquer de ses concurrents (Netflix, Disney+, …). Toutefois, comme le souligne son directeur général adjoint « il va y avoir de la concurrence, mais nous savons nous défendre. On sait que les monopoles ne sont bons pour personne, ni pour le marché ni pour le consommateur ».