Tokyo Revengers est un manga de Ken WAKUI publié en France depuis 2019 avec déjà 8 tomes disponibles en France. Une adaptation animée est prévue pour 2021, mais pour l’instant nous parleront du tome 8, en librairie depuis le 2 septembre 2020 chez Glénat.
L’affrontement entre le Toman et le Valhalla s’achève dans le sang. Mais ce combat a également des conséquences inattendues sur la structure du clan et la situation personnelle de Takemichi. Une surprise de taille l’attend dans le présent…
Alors que le tome 7 de Tokyo Revengers nous laissait sur la fin de la guerre au somment entre le Toman et le Vallahala par le tragique décès de Baji, ce huitième tome commence avec ses dernières paroles servant à passer le flambeau à notre héros, Takemichi et le mettre en garde sur qui sont réellement les ennemis de nos bōsōzokus favoris, on parle ici de Kisaki qui encore une fois manipule tout le monde à sa guise.
Baji est donc mort, cela entraine la fin de cette bataille et donne l’occasion à l’auteur de développer une nouvelle fois les fondateurs du Toman au travers d’un flashback poignant. En effet, le Tokyo Manjikai à la base est constitué d’une bande de potes qui sont prêts à mourir pour leurs amis. Cette amitié fut fragilisée par la mort du frère de Mickey qui nous a été conté précédemment, mais ici on sent qu’il y a encore un puissant lien qui unit tous nos personnages. Un flashback parfaitement placé, car approfondissant nos jeunes hommes mais aussi servant à accentuer le drame de ce qu’il vient de se passer. Car oui, pour nous lecteurs, Baji est un personnage plutôt secondaire qu’on connait depuis trop peu de temps et dont auquel nous ne sommes pas trop attachés. Mais suite à cette astuce scénaristique on comprend la gravité de la situation et nous avons de l’empathie pour les personnages.
Qui dit fin d’une guerre dit bilan de celle-ci, victoire du Toman, une mort et une arrestation qui en traumatisera plus d’un. Les hautes pontes du Valhalla ont décidé de se joindre au clan de Mickey et deviennent donc les vassaux du Toman, le tout chapeauté par Kisaki qui arrive finalement à son but. Seul Takemichi voit l’entourloupe et se rend compte que malgré ses efforts il n’a pas réussi à changer les choses. Kazutora est quant à lui empli de remord, mais Mickey et Draken lui font comprendre qu’il restera toujours un membre du clan malgré tout ce qu’il a pu faire.
Nous avons aussi droit dans ce tome à des petits chapitres un peu plus détente servant à raconter le quotidien de nos héros, notamment où vit Draken, sa situation sentimental, le quiproquo de Takemichi vis-à-vis de la copine de Draken qui traine avec Mickey alors que c’est en fait sa demi-sœur. Ses choses sont essentielles à l’écriture d’un manga comme Tokyo Revengers et Ken Wakui le sait et le fait avec brio.
Si Takemichi pense que toutes ses actions n’ont servi à rien pour changer le futur il se trompe. Car à la fin de ce tome il devient le chef de la première brigade du Toman et cela fait donc de lui l’une des personnes les plus importantes du clan. Quand il retourne dans son futur il se rend compte que tout à changer, qu’il est un cadre du Tokyo Manjikai et que tout le monde est assez pied en plus d’être riche. Tout a changé mais est-ce dans le sens que nos protagoniste voulait ?
Les péripéties de Tokyo Revengers continuent et c’est toujours un plaisir à suivre, c’est une des séries incontournables du moment et nous sommes sûrs que l’adaptation animée va booster la popularité du manga au Japon (même si les ventes y sont très bonnes) mais aussi et surtout en France (car le titre mérite tellement plus). Le tome 9 est prévu chez Glénat pour le 4 novembre 2020 et nous avons hâte d’y retourner.