The Quintessential Quintuplets est une comédie romantique, écrite et dessinée par Toshimitsu Matsubara. Le manga est publié de 2017 à 2020 dans le Weekly Shonen Magazine. Il paraît en France aux éditions Pika. Nous parlerons ici du tome 4, pour en savoir un plus sur la série, retrouvez notre avis sur les deux premiers tomes.
Ce cinquième tome des Quintuplets marque le début d’un nouvel arc, celui du voyage scolaire. Pour rappel, Uesugi avait loupé le départ avec l’école, mais les quintuplées étaient venues à la rescousse avec leur chauffeur. Coincés dans la neige, nos six personnages vont devoir passer la nuit dans une auberge, mais surtout dans la même chambre ! Tout professeur qu’il est, Uesugi reste un garçon, ce que les quintuplées sont bien obligées de constater. L’idée de dormir à côté de lui les gêne un peu, mais elles n’ont pas le choix. Tout se passe bien malgré tout, jusqu’à ce qu’Ichika regarde Fûtarô en train de dormir. La belle est alors penchée au-dessus de lui, quand Itsuki rentre dans la chambre.
À partir de là, l’auteur relance son gimmick favori : la confusion entre les sœurs. Vue de dos, en pyjama, Ichika n’est pas démasquée. Sa cadette se lance donc dans une sorte d’enquête pour savoir qui cela peut bien être. Pourtant intéressante, cette partie est vite éclipsée une fois arrivé au camp de vacances. Enfin sur place, Negi Haruba lance une succession de petites histoires, ou chaque sœur partage un moment privilégié avec leur prince charmant. On a donc le retour de « Kintarô », l’Uesugi aux cheveux blonds, que rencontre Nino pendant le test de courage. Rappelez-vous, elle avait trouvé adorable le garçon sur la photo que contenait le portefeuille de son prof, sans se douter de qui il s’agit. Uesugi s’enfonce donc dans un nouveau mensonge, en acceptant de danser avec elle lors du feu de camp.
Ce feu de camp va être au centre de l’attention tout le long du voyage scolaire, car une rumeur raconte que les couples se tenant la main à ce moment seront unis à jamais. Ichika et Miku devant déjà danser avec lui, il ne manque pas de prétendantes. C’est d’ailleurs en préparant le bois pour cette occasion qu’il est encore frappé de malchance ( ou pas ? :>), se retrouvant enfermé dans la réserve avec l’ainée Nakano. S’en suit une discussion sur l’avenir d’Ichika qui souhaite arrêter l’école pour se concentrer sur sa carrière d’actrice. Une annonce étonnamment bien accueillie par Uesugi, qui se révèle moins bloqué sur ses idées qu’on aurait pu le croire ! Le moment est aussi venu pour Ichika de se rendre compte qu’elle aime Fûtarô.
La troisième partie majeure du tome est sans doute la plus intéressante, mais aussi la plus laborieuse. Les quintuplées et Uesugi partent faire du ski, mais Ichika étant tombée malade, elle reste au chaud avec Itsuki pour veiller sur elle. Jusque-là, rien de bien compliqué, on a même le droit à un super passage avec Miku dans un igloo, mettant l’accent sur le fait que chaque quintuplée est unique. Seulement, Negi Haruba a décidé de se lancer dans un petit jeu de dupe, où Itsuki se fait passer pour Ichika, pour « vérifier ». Vérifier quoi ? Ce n’est pas clair, on devine qu’elle veut voir si Fûtarô est digne de l’amour de ses sœurs, mais pourquoi se déguiser pour le faire ? De la même manière, tout ce petit jeu de dupe est assez flou et une fois expliqué, on est pas tout à fait sûr d’avoir compris le pourquoi du comment.
Finalement, le tome se conclut sur un flash-forward du mariage, comme dans le premier volume. Heureusement, l’auteur ne vend pas la mèche et nous propose une superbe double-page ou chaque quintuplée tient un doigt de Fûtarô, les liants donc tous les six pour la vie ! En définitive, ce tome 4 est dans la digne lignée des trois premiers. Les personnages sont toujours aussi attachants, l’histoire jongle habilement entre la romance et le comique, avec toujours une petite touche de drame, mais pour la première fois, on sent Negi Haruba un peu inégal dans la réalisation. Le jeu sur l’apparence entre les quintuplées est essentiel à l’histoire, il faut donc que cela soit le plus clair et fluide possible, sans quoi le manga risquerait de perdre un peu en intérêt.